Souffrance au travail des solutions ?

Curieux tous ces gens aujourd’hui mal dans leur travail, voire en souffrance au point de devoir être pris en charge médicalement !

Bien des explications sont possibles :

 Dans le désordre, on peut imaginer :

La multiplication des intervenants spécialistes, qui induit en écho la multiplication des interventions sur le sujet ce qui grossit, peut-être artificiellement, le problème. 

 Comme l’a bien montré le bon docteur Knock : plus l’intervenant est actif, plus le problème est gros !

Plus sérieusement sans doute l’évolution exponentielle des règles, contrôles et contraintes de toutes sortes qui réduisent l’action et figent la créativité. En fin de compte cette évolution (involution plutôt) aboutit à réduire le travail à l’application de process, ce qui conduit bien des personnes à aligner jour après jour des heures de travail sans intérêt et sans sens et … accessoirement sans productivité aucune !

Peut-être aussi que le nombrilisme maladif de nos sociétés - dont témoigne entre autres la manie des selfies - fragilise des personnalités tellement imbues d’elles, de leur Liberté, de leur Opinion qu’elles ne tolèrent plus les contraintes comme : les horaires, la soumission à une autorité, la contestation de leur point de vue, etc.

 Autant de situations banales ; inhérentes à toute activité humaine organisée comme l’est une entreprise.

Peut-être aussi la formation inadaptée aux missions confiées. Les environnements professionnels changent rapidement, du coup, personne ne maîtrise tout facilement ce qui induit stress et perte de confiance en soi. 

 Si en plus s’y ajoute des cadences infernales !!!

 Enfin, bien sûr, des pratiques managériales inadaptées qui pèsent au quotidien sur ceux qui les subissent, induisant un mal être qui les détruit.

Bien évidemment les actions à mettre en place pour faire face à ces souffrances dépendent aussi de leur genèse. 

 Si le problème vient d’un management toxique, on peut tout entreprendre : sans changer le manager rien ne sera efficace ! 

 De même en présence d’une personnalité égocentrée, ne supportant aucune contrainte serait-on bien inspiré de l’inviter à trouver son bonheur ailleurs,

Etc.

Sachant cela, comment diagnostiquer ce qui est en cause ? 

 La réponse est dans la mise en place d’une méthode qui permet simultanément :

1.     D’observer la façon dont un collaborateur peut exprimer les difficultés professionnelles qu’il rencontre ; éventuellement ses suggestions pour améliorer la situation, et

2.     La manière dont son hiérarchique prend en compte sa parole et gère ces éléments.

La méthode et les outils pour ce faire existent, maintenant se pose la question : a-t-on envie de les mettre en place, ou préfère-t-on le statu-quo ?